Faire grandir l'UAI

Lorsqu'une association sportive veut avoir des ambitions, franchir des caps, grandir, se structurer, elle ne peut le faire avec succès que si toutes les strates du club tirent dans le même sens. Joueurs, staff, dirigeants, bénévoles, à l'UAI, les volontés sont réunies pour poursuivre la croissance d'un club solide sur ses bases.

Tout cela, Sébastien Leiner l'a appris avec l'expérience. Né à Bergerac, celui qui a toujours vécu et travaillé dans ce bassin de vie a touché le rugby du bout des doigts dès l'âge de 8 ans. Il a pratiqué son sport jusqu'à 30 ans. Longtemps à Cours de Pile, avec un court passage par Bergerac en cadet, puis à Lanquais, Issigeac déjà, et enfin Eymet.

De son passé de joueur à son présent de bénévole, tout est une histoire de rencontre. « Je suis venu jouer à Issigeac car j'ai suivi mon meilleur ami, Pascal Chevalier, que le club avait démarché. Pendant deux saisons, j'ai découvert le club, avec sa bonne ambiance, et surtout sa bonne mentalité », se rappelle Sébastien Leiner.

Il est encore une fois question de rencontre il y a quelques années, alors que ce dernier a mis fin à sa carrière de joueur. « Je suis tombé malade il y a quatre ans. Je travaillais dans l'entreprise de Philippe Biard, qui avait déjà été au sein de l'UAI, et il m'a beaucoup accompagné dans ce moment difficile », commence Sébastien Leiner.

Des tâches variées

« Après une année difficile, il m'a proposé de m'investir en tant que bénévole dans le club, on s'est dit que ce serait une bonne solution pour remonter la pente, pour penser à autre chose. Mon oncle et ma tante, Dominique et Mylène Leiner, étaient aussi bénévoles, et cela fait maintenant trois ans que je fais partie de l'UAI », poursuit-il.

Celui-ci a vu ses missions se concentrer autour de deux aspects très différents. Le premier axe est celui des partenariats. Un travail à temps plein, notamment en fin de saison, où se prépare déjà l'exercice suivant. Démarcher de nouveaux partenaires, assurer le suivi des partenaires actuels pendant la saison, renouveler les liens saisons après saisons...

L'autre tâche est très proche du sportif. Et s'il ne joue plus, Sébastien Leiner est par conséquent très proche du terrain depuis trois ans le dimanche. « Pendant les matches, je m'occupe des feuilles de match, du côté administratif avec les arbitres, mais aussi du tableau d'affichage à domicile », explique-t-il.

Un travail pointilleux qui demande à être réactif. Il faut être en relation avec l'entraîneur principal du club, Laurent Fauverte, qui donne les compositions d'équipes au début du week-end, pour renseigner sur la plateforme de la FFR les noms des joueurs, des membres du staff, des soigneurs, et à domicile des membres de l'équipe de sécurité.

Le dimanche, Sébastien Leiner est aussi en première ligne dans les relations avec les officiels, arbitres et délégués. Il modifie si besoin les compositions d'équipe au dernier moment, valide les feuilles de match avant les rencontres, et assure la clôture des feuilles de match après les rencontres, directement en ligne pour la réserve, ou en lien avec le délégué pour la R1.

Et pendant les matches ? Pas de repos non plus, surtout à domicile. Sébastien Leiner est chargé de gérer le tableau d'affichage pendant les deux rencontres. Pour la réserve, il renseigne aussi en direct l'application en ligne ''Jour de match'' avec tous les faits de match. Pour la R1, il note ces faits de match, qui vont servir d'outils de contrôle avec le délégué.

Grandir ensemble

Pour celui qui a commencé son dimanche, lors des matches à domicile, dès le matin en aidant à la mise en place des tables pour la réception d'avant-match, et parfois à la cuisine avec son oncle, le soir, après les matches, c'est repos. Être bénévole, c'est aussi partager des bons moments, échanger, dans une franche convivialité.

« Dans une association sportive, il y a des liens forts entre bénévoles, on est tous soudés, chacun apporte tout ce qu'il peut au club et est fier de rendre service. C'est comme cela que l'on participe tous à faire grandir le club », admet-il. Et ce n'est qu'un début. Car à l'UAI, tous les acteurs du club ont l'ambition de poursuivre cette croissance.

« C'est un engagement fort pour l'avenir. On sait qu'il faudra un vrai investissement de tout le monde, peut-être aussi un peu plus de bénévoles pour se soutenir et se structurer », note Sébastien Leiner. Mais la force de l'UAI, sa popularité, son image d'un club sachant recevoir et accueillir toutes les bonnes volontés, permettront cette croissance.

« Il y a une vie à l'intérieur du club. Une vie faite d'amitiés, de relations simples, de convictions. Ce sont plein de petites choses que l'on ne voit pas forcément. Oui, être bénévole, c'est un engagement, c'est du travail, mais c'est aussi beaucoup de bons moments partagés. Je suis fier de porter les couleurs de l'UAI, un club cher à mes yeux », conclut Sébastien Leiner.