L'UAI, bien plus que du rugby

Que serait une structure associative sans sa convivialité et sa vie sociale ? Que serait un club de sport sans ses moments de partage autour du sport en lui-même ? Deux questions qui semblent absurdes tant les réponses sont évidentes pour Mylène Leiner, bénévole engagée depuis de nombreuses années auprès de l'UAI, toujours disponible pour prêter main-forte autour d'un repas le dimanche ou lors d'une manifestation.

Née à Creysse, et toujours restée dans le grand bergeracois, c'est en 1988 qu'elle fait la rencontre du club de rugby issigeacois, pour venir voir jouer deux amis avec son mari. Trente-six ans après, elle est toujours au bord du terrain. Pas pratiquante elle-même, ce n'est pas tant le sport qui l'a intéressé que l'ambiance et la vie qu'elle a pu y trouver. Et progressivement, Mylène Leiner s'est engagée dans le bénévolat.


Le partage sans compter

« Je n'ai pas toujours été aussi engagée bénévolement que maintenant. Avec mon mari, notre vie de famille et notre vie professionnelle ont fait que par moments, on a pris du recul, mais on a toujours gardé un lien avec l'UAI, et même lors de ces saisons où l'on était moins présents, on venait aider sur les principales grandes manifestations », explique celle qui a « toujours aidé en cuisine ou au service ».

Si ce n'est pas son secteur d'activité professionnelle, la jeune retraitée estime que ces missions de bénévole sont finalement liées à son métier d'éducatrice spécialisée, qu'elle a exercé aux Papillons Blancs. « On est dans le partage, l'envie de faire plaisir, de rendre service », estime-t-elle. Son sourire, sa bonne humeur et son dynamisme le dimanche en disent long sur le plaisir que Mylène Leiner prend dans son rôle de bénévole.

« L'idée, c'est surtout de rencontrer du monde, de passer du temps ensemble. Au-delà de l'aspect purement sportif, c'est toute une ambiance qui se crée autour du club et autour du terrain, ce sont plein de moments de convivialité. Le travail est facile si en retour il y a du plaisir, du partage. Le bénévolat dans un club de sport, c'est la création d'un lien social très riche », apprécie Mylène Leiner.

Quand on aime ce que l'on fait, on ne compte pas les heures passées à le faire, et le temps défile plus vite. Et ce malgré un emploi du temps bien complet, qui dépasse le simple cadre du dimanche après-midi. Car si le premier match commence à 13h45, et que le deuxième finit à 17h30, organiser les journées de championnat à domicile demande bien plus de temps, avant comme après.


Un planning chargé

Dès la fin de semaine finalement. « La première chose que l'on fait avec mon mari, c'est d'évaluer le nombre de personnes qu'il y aura à la réception d'avant-match le dimanche, pour faire la liste des courses et pour ensuite aller faire les courses. Le samedi, on essaie de commencer la préparation du repas au siège du club avec un ami qui vient toujours nous aider », commence la bénévole, cuisinière du week-end.

Les repas proposés le dimanche midi étant en très grande majorité faits maison, il y a forcément du boulot, et tout ce qui peut être anticipé permet de passer une matinée un peu plus sereine le dimanche. Car la journée des matchs commence très tôt pour les bénévoles mobilisés sur la restauration. Autour de 9h du matin, Mylène Leiner et son mari sont déjà au stade, et s'activent sous le chapiteau.

« Il y a toute une équipe qui arrive au fur et à mesure de la matinée, et chacun trouve sa place, pour aider en cuisine, préparer, mettre le couvert. Faire partie d'une équipe, c'est ça le plus important. On prend le temps de partager un petit moment ensemble quand tout est prêt, avant le début du repas vers 13h », sourit Mylène Leiner. Le repas terminé, ce sont les bénévoles qui à leur tour mangent ensemble, rangent, puis font la vaisselle.

En tendant l'oreille vers le terrain, car pendant ce temps, l'équipe réserve est en train de batailler. La plupart du temps, les bénévoles sont libres au moment où l'équipe fanion entre à son tour sur la pelouse du stade Eric Chauveau. Puis, la fin du match arrivé, de retour au travail, avec la réception d'après-match à assurer, à la buvette comme en cuisine. On ne s'ennuie jamais finalement.

Si la gestion est assurée par une autre bénévole le soir, Mylène Leiner met aussi la main à la pâte. « Quand tout est fini, on a encore le temps de partager un moment entre les joueurs et les bénévoles, un mélange de générations très sympa. On revient à trois le lundi matin pour le rangement et le nettoyage, même si souvent, les jeunes joueurs ont fait une partie du travail la veille avant de partir », apprécie-t-elle.

Bien plus fortement engagée depuis sa retraite professionnelle, Mylène Leiner apprécie son rôle de bénévole, qu'elle voit autant comme un service qu'une occasion de partager, de vivre de beaux moments dans la convivialité. « Quand on aime ce que l'on fait, on le vit bien. Et sans prendre en compte l'aspect sportif et les résultats, je sais que je continuerai toujours à donner ce que je peux donner », conclut-elle.

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